Face à la diffusion de la maladie, la Haute Autorité de Santé recommande d’étendre la vaccination aux populations les plus à risque, et plus seulement aux seuls cas contacts.
Le virus monkeypox continue sa diffusion dans le monde. En France, au 7 juillet, 721 cas ont été confirmés, contre 577 au 5 juillet. Dans ce contexte, la Direction générale de la santé a saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) afin d’avoir son avis sur l’adaptation de la stratégie vaccinale. Sa réponse est d’élargir la vaccination aux groupes les plus exposés au virus, et plus seulement les cas contacts. Par ordre de priorité, il s’agit : des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les personnes trans avec des partenaires sexuels multiples ; les personnes en situation de prostitution ; et enfin les professionnels des lieux de consommation sexuelle. A ce stade, la HAS se recommande pas encore de vacciner les professionnels de santé, « les mesures d’hygiène habituelles et le port d’équipement de protection individuelle rendant le risque de contamination très faible en pratique. » Cette politique sanitaire est déjà mise en oeuvre dans d'autres pays : Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Espagne, Australie, Canada, Etats-Unis.
Suite à cet avis, les autorités sanitaires ont annoncé l'ouverture de la vaccination aux populations à risque. Toutefois, pour l'instant, il n'y a pas encore de site internet qui centraliserait la liste des centres de vaccination et créneaux de rendez-vous disponibles. Ces informations sont disponibles sur les sites des Agences régionales de santé (ARS).