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Nombreuses pistes de collaboration

08.10.2012 à 06:00:00 |
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À l’occasion des ateliers organisés à Nanterre par l’Institut francilien d’éthologie, les apports de cette discipline ont été évoqués par des participants au parcours varié.

L’Institut francilien d’éthologie, créé en septembre 2011, a souhaité réunir différents intervenants du monde animal lors de ses premiers ateliers sur le thème « La relation homme-animal », du 26 au 28 septembre 2012. Parmi les invités, quelques vétérinaires : Franck Peron (aussi titulaire d’un PhD en neuro sciences, éthologie comparée et cognition) qui travaille actuellement sur le comportement alimentaire des chats, Isabelle Vieira, spécialiste en comportement et présidente de la Société européenne d’éthologie vétérinaire des animaux domestiques (Seevad), et Thierry Bedossa, praticien et président du refuge AVA (Aide aux vieux animaux). Au sein de ce refuge, vétérinaires, éthologues et soigneurs réfléchissent ensemble pour améliorer le bien-être de leurs pensionnaires, principalement des animaux vieillissants ou considérés comme “difficiles”.

Des pistes de travail
Dans les parcs animaliers aussi, la collaboration est fréquente entre vétérinaires et éthologues, comme l’ont rappelé Julie Platel, éthologue et responsable pédagogique au Zooparc de Thoiry, ou Fabienne Delfour, éthologue au delphinarium du parc Astérix. Par exemple, son équipe a collaboré avec celle de cardiologie dirigée par Valérie Chetboul (ENVA) pour la mise au point d’une méthode d’échographie transthoracique chez les grands dauphins (Tursiops truncatus). Le renforcement positif utilisé par les soigneurs a permis d’apprendre aux dauphins à se mettre en position pour l’examen*.

L’éthologie est à l’origine une discipline qui vise à étudier les animaux dans leur milieu naturel. Cela expliquerait « qu’il y ait relativement peu d’études menées à ce jour, en France, chez les chiens et les chats, car ces espèces sont considérées comme trop proches de l’homme », souligne Christophe Féron, maître de conférences à l’université Paris 13, qui note également que « l’intérêt se développe petit à petit ». Une possibilité de collaboration dont les vétérinaires et les éthologues pourraient tirer profit, selon Thierry Bedossa, pour « être reconnus de la société civile, et la façonner ».

Hélène Rose

* Voir La Semaine Vétérinaire n° 1421 du 15/10/2010

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