Le nouveau projet de stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens étend son volet formation aux vétérinaires, eux aussi utilisateurs de molécules à activité de perturbation endocrinienne.
Et si le praticien devenait un interlocuteur privilégié sur les risques liés aux perturbateurs endocriniens ? Cinq ans après la publication de la première stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE), les ministères chargés de la transition écologique, de la santé et de l’agriculture ont présenté, en janvier, une nouvelle stratégie sur les substances qui peuvent interférer avec le système endocrinien. Une vaste consultation a été lancée sur cette nouvelle feuille de route, entre janvier et début février, qui devrait s’appliquer de 2019 à 2022. L’une des mesures phares de ce texte propose de former et de s’appuyer sur les réseaux professionnels, notamment du secteur de la santé, dont les vétérinaires, pour encourager une démarche de prévention auprès des populations. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a d’ailleurs encouragé, dans un rapport sur ce thème, la formation des professionnels qui peuvent servir de relais d’information et de prévention. L’objectif affiché est de protéger la population en la formant et en l’informant.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 13 de La Semaine Vétérinaire n° 1798.