S’il en est peut-être autrement sur le plan professionnel, la crise financière n’a apparemment aucun effet sur le quotidien personnel d’une large proportion des confrères qui se sont exprimés sur ce sujet via le site WK-Vet. Pour les autres, elle se répercute principalement sur les achats puis, dans une moindre mesure, sur les sorties et/ou lesvacances.
Les vétérinaires seraient donc moins touchés que l’ensemble de la population. En effet, au niveau national, près d’un Français sur deux (49 %, soit quatre points supplémentaires par rapport à 2008) déclare renoncer à acheter certains produits qui ne sont pas de première nécessité.
Si le budget vacances souffre aussi de la crise, les premiers bilans “postestivaux” sont moins catastrophiques qu’annoncé. La plupart des Français qui ont renoncé à partir à l’étranger se sont rabattus sur le sud du pays, remarque Didier Arino, du cabinet Protourisme. Globalement, touristes étrangers et français confondus, la baisse des nuitées devrait être limitée à 4 % pour la période juillet-août, malgré un recul de 7% en juillet. Si beaucoup ont renoncé à faire l’impasse sur les vacances, les nuits sous la tente, les séjours chez des amis ou dans la famille et l’échange de logements se sont développés, crise oblige…
Nathalie Devos
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1371