Face au virus A/H1N1, la France est en phase 5A du plan national“pandémie” et la phase 6 (pandémique) du plan mondial est atteinte,rappelle la Direction Générale du Travail.
Elle souligne qu’une pandémie évolue habituellement en vagues successives (deux ou trois), dont chacune peut durer huit à douze semaines, séparées de quelques mois. Elle peut aussi survenir en une seule vague, avec un taux d’attaque élevé (35% de la population touchée) sur une période de plus de douze semaines. La DGT insiste sur la désorganisation de la vie sociale et économique susceptible d’en découler. Selon plusieurs scénarios, le taux d’absentéisme pourrait en effet varier de 25 % durant la vague pandémique jusqu’à 40 % lors des deux semaines de pointe. Sous forme de questions/réponses, la circulaire fournit également quelques conseils pour se préparer : constitution d’un stock de masques, aménagement et organisation du travail, protection de la santé du personnel, actualisation du document unique d’évaluation des risques, droit de retrait des salariés en cas d’absence de mesures de protection, etc.
Les vétérinaires ne seront peut-être pas les premiers à les consulter. En effet, les confrères et les consoeurs interrogés via un sondage sur WK-Vet.fr semblent peu enclins à mettre en place des mesures de protection au sein de leur structure. Certains estiment même que « ces “plans pandémie” sont de la foutaise », qu’il faut « arrêter la panique », voire « instaurer des plans de prévention contre les névro-psychoses générées par le principe de précaution utilisé à mauvais escient ! ». Seul l’avenir dira qui avait raison.
N Devos
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1370
Les vétérinaires ne seront peut-être pas les premiers à les consulter. En effet, les confrères et les consoeurs interrogés via un sondage sur WK-Vet.fr semblent peu enclins à mettre en place des mesures de protection au sein de leur structure. Certains estiment même que « ces “plans pandémie” sont de la foutaise », qu’il faut « arrêter la panique », voire « instaurer des plans de prévention contre les névro-psychoses générées par le principe de précaution utilisé à mauvais escient ! ». Seul l’avenir dira qui avait raison.
N Devos
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1370