L’obligation de porter un masque de protection (chirurgical ou en tissu) dans les « espaces publics clos », annoncée par Emmanuel Macron lors de son allocution présidentielle du 14 juillet, devrait être effective le 1er août.
Face à une résurgence plus que probable de l’épidémie de Covid-19, le port obligatoire du masque est déjà en vigueur au niveau local, dans certaines communes qui ont pris des arrêtés qui ne devraient pas, en toute logique, être contestés devant les tribunaux administratifs.
La définition des lieux clos est attendue par décret du gouvernement, en effet, la liste des « lieux publics clos » n’est pas encore arrêtée. On peut penser que la réglementation au niveau national pourrait reprendre les arrêtés déjà parus, et être calquée sur ce modèle : le port du masque est obligatoire « dans tout établissement clos recevant du public, que son activité soit d’ordre administratif ou commercial (tous commerces, mairie, services publics, parties communes des hôtels) ».
En tant qu’établissement de soins recevant du public, il ne fait aucun doute que les cliniques et cabinets vétérinaires sont concernés par cette obligation du port du masque, tant en salle d’attente qu’en salle de consultation.
Interrogé par La Semaine Vétérinaire, l’Ordre national des vétérinaires rappelle que le port du masque fait partie des recommandations émises par ses soins, conformément à l’application d’un principe de précaution, « car le vétérinaire est à la fois un professionnel de la santé publique et de la santé animale ». L’instance ordinale indique attendre le décret définissant les modalités d’application avant de communiquer auprès de la profession.
D’ici au 1er août, « il est recommandé à tous nos concitoyens de porter le masque au maximum quand ils sont dehors et, a fortiori, quand ils sont dans un lieu clos », indique le gouvernement.
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