« » Plus de la moitié des vétonautes interrogés sur l’évaluationcomportementale des chiens mordeurs et catégorisés s’attendent en effetà des difficultés.
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L’enjeu est cependant majeur. Si la loi soulève de nombreuses questions, y compris juridiques (nécessité ou non d’une demande du maire, position du vétérinaire en tant qu’expert, etc.), plus du tiers des praticiens sont ainsi conscients que cette mesure les replace au cœur du dispositif sanitaire. « A nous de décider si nous souhaitons être de simples exécutants, ou être responsables et assumer les engagements liés à notre exercice , s’exclame une consœur. C’est un mal de notre profession, et plus largement français, que de vouloir être reconnu… mais sans s’impliquer. »
Toutefois, s’ils poursuivent sur leur lancée, il est probable que les vétérinaires n’hésiteront pas à s’engager. En effet, ils sont loin d’être restés les bras croisés lors des discussions de préparation de la loi relative aux chiens dangereux, promulguée en juin dernier. Ils n’ont pas hésité à s’investir et, même si toutes les mesures proposées n’ont pas été retenues, ils auront probablement à à cœur de transformer l’essai en faisant en sorte que l’application de cette mesure sur le terrain se fasse sans (trop de) heurts.
M Neveux
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1349