Pour une Science sans expérimentation animale, la LFDA remet le prix Alfred Kastler - Le Point Vétérinaire.fr

Pour une Science sans expérimentation animale, la LFDA remet le prix Alfred Kastler

Source : LFDA

| 02.02.2024 à 12:00:00 |
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La lauréate du prix de biologie Alfred Kastler 2023 est la Dr Alexandra Benchoua qui s'est consacrée au développement de méthodes permettant de mieux modéliser les maladies du système nerveux central tout en contribuant à supprimer de manière significative l’utilisation des modèles rongeurs.

Le 31 janvier 2024, la Dr Alexandra Benchoua est récompensée pour le développement d’une méthode expérimentale permettant de ne pas utiliser l’animal, dans le cadre de la recherche d’un nouveau traitement des troubles du spectre autistique. Elle a reçu le Prix de biologie Alfred Kastler de la Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences (LFDA) des mains de son président Louis Schweitzer.

Ce Prix, du nom du prix Nobel qui a cofondé la LFDA en 1977, est destiné à encourager la recherche et l’application de méthodes expérimentales permettant de ne pas utiliser l’animal. Selon un sondage*, 87 % des Français sont favorables à l’interdiction totale de l’expérimentation animale lorsque des méthodes alternatives existent. La lauréate est directrice de recherche au Centre d’études des cellules souches à l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (I-STEM). Elle a développé une méthode de recherche non plus basée sur des modèles animaux mais sur des cellules souches humaines, issues directement des patients.

Les dernières statistiques révèlent que plus de 1,8 million d’animaux ont été utilisés à des fins scientifiques dans les laboratoires français en 2022. Les animaux, plus particulièrement les rongeurs, sont très utilisés dans les travaux de recherche sur les maladies neurologiques ou psychiatriques.

Ces expériences nécessitent un grand nombre d’animaux, pour réaliser un seul criblage, c’est-à-dire l’identification de molécules potentiellement intéressantes pour le développement de médicaments. De plus, les humains et les rongeurs n’ayant pas le même cerveau, les résultats obtenus sur les animaux ne sont pas nécessairement prédictifs de ceux obtenus chez l’humain. Pour poursuivre ses recherches, la lauréate a pour projet de créer un centre de ressources biologiques dans le futur Institut du cerveau de l’enfant qui sera localisé à l’hôpital Robert Debré à Paris.

Source : LFDA

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