De plus en plus de structures canines proposent une école de chiots face à une demande croissante. Cette prestation permet de fidéliser ses clients et valorise les équipes vétérinaires.
Une prestation comme une autre ? Diplômée en psychiatrie vétérinaire, Sylvia Masson propose une école de chiots à la clinique de la Tivollière (Voreppe, Isère). « Je souhaitais que mes clients puissent avoir ainsi accès à une offre éducative basée sur des méthodes non coercitives », explique-t-elle. Les vétérinaires sont-ils les professionnels les mieux placés pour offrir ce genre de service ? « Malheureusement non. Les études vétérinaires intègrent très peu notre discipline dans le cursus de base. En conséquence, les clients n’ont généralement pas le réflexe de se référer à leur vétérinaire pour les apprentissages primaires à apporter à leurs chiots, et c’est bien dommage parce que ce genre de cours permet de prévenir ou de détecter les troubles du comportement. Il peut aussi améliorer la relation vétérinaire-animal, via l’entraînement médical. »
De la formation jusqu’au suivi pathologique
En six ans d’existence, l’école des chiots a déjà évolué ! « Au départ, précise Sylvia Masson, j’ai assuré moi-même les cours (10 € par cession), chaque samedi matin. Puis, par manque de temps, j’ai formé mes assistantes vétérinaires. Mais maintenant que je participe à la formation d’éducateurs canins qui appliquent des méthodes d’éducation positives, je fais intervenir l’un d’entre eux. Je lui laisse à disposition un enclos. Et nous restons en relation pour suivre l’évolution des chiots ».
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 50-51 de La Semaine Vétérinaire n° 1766.
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