L’IFIP-Institut du porc, a mis en ligne des nouvelles fiches rappelant encore une fois l’importance de la biosécurité en élevage dans un contexte à haut risque d’introduction de la peste porcine africaine.
L’IFIP-Institut du porc, a mis en ligne trois nouvelle fiches sur les mesures de biosécurité à appliquer en élevage porcin, qui peuvent être utiles pour sensibiliser une nouvelle fois certains éleveurs de sa clientèle. Les thématiques abordées sont les suivantes : une fiche sur la biosécurité pendant le transport des animaux vivants ; une fiche sur la biosécurité pour les élevages plein air (caractéristiques des clôtures à installer pour éviter les contacts avec les sangliers) ; et une fiche générale sur le risque de peste porcine africaine (PPA) et l’importance de la biosécurité pour s’en prémunir.
Ces trois fiches complètent celles déjà mises en ligne sur le site internet biosecurite.ifip.asso.fr, qui avait été lancé suite à la découverte en septembre 2018, de la maladie sur le territoire belge, à proximité de la frontière française. Deux ans après cette découverte, la Belgique a retrouvé son statut indemne. Aujourd’hui, le territoire français est de nouveau menacé en métropole, mais aussi en zone Caraïbes, la PPA ayant été confirmée en République dominicaine en juillet 2021 puis à Haïti, et tout récemment en janvier 2022, en Italie du nord.
Pour rappel, les mesures de biosécurité en élevage porcin ont été renforcées en 2018, dans le contexte de PPA en Belgique, via l’arrêté en date du 16 octobre 2018. Il a notamment rendu obligatoire l’élaboration d’un plan minimal de biosécurité dans les exploitations détenant des suidés pour l’ensemble du territoire français, et l’installation de systèmes de protection pour éviter le contact direct entre suidés domestiques et suidés sauvages.