Face à l’arrivée de la peste porcine africaine sur le territoire belge, le vétérinaire praticien a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre la maladie.
« L’annonce a été foudroyante pour les éleveurs. » Jeanne Dupuis, membre de l’Association française de médecine vétérinaire porcine (AFMVP), ne mâche pas ses mots quand elle parle de l’arrivée de la peste porcine africaine (PPA) en Belgique. Passé l’effet de surprise, l’heure est à la mobilisation générale. Les autorités sanitaires ont rapidement instauré un plan de surveillance renforcée dans les départements proches de la zone à risque, à savoir les Ardennes, la Meuse, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle. « Sous l’impulsion du vétérinaire Alain Meyer, référent local OVVT, les praticiens ont répondu présents pour les visites obligatoires prévues par le plan dans la zone d’observation renforcée », souligne Patrick Bourguignon, vétérinaire à la commission porcine de la Société générale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) et référent peste porcine au côté de Philippe Le Coz, président de la commission. Que les vétérinaires soient concernés ou pas par le plan, tous ont un rôle à jouer dans la lutte contre la maladie. Que doivent-ils faire ?
- Se mettre à jour. Les sites belges du Réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage, du service public de la Wallonie ou de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) informent des dernières actualités sur la circulation de la maladie. En France, la plateforme ESA publie aussi des points d’étapes.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 38 de La Semaine Vétérinaire n° 1780.