L’Organisation souligne la nécessité d’utiliser des vaccins dont la qualité ne peut être remise en question, dans le cadre d’une stratégie bien définie de vaccination.
L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) a lancé une mise en garde sur la vaccination contre la peste porcine africaine (PPA). Comme l’indique l’Organisation, aujourd’hui, il y a de nombreux candidats vaccins en cours de développement, dont certains sont déjà testés voire approuvés dans certains pays. Dans ce contexte, elle souligne « l’importance de n’utiliser que des vaccins de haute qualité contre la peste porcine africaine, dont l’efficacité et la sécurité ont été prouvées et qui ont fait l’objet d’une évaluation réglementaire et d’une approbation conformément aux normes internationales de l’OMSA. » En effet, aller trop vite et utiliser des vaccins non conformes risque d’une part de ne pas protéger contre la maladie, d’autre part d’aboutir à des effets contre productifs. Par exemple, « les virus vaccinaux pourraient se recombiner avec des souches de terrain pour générer de nouvelles souches qui pourraient échapper à la détection et entraîner des infections aiguës, chroniques et persistantes de la peste porcine africaine dans les exploitations agricoles. »
Par ailleurs, l’OMSA rappelle l’importance d’utiliser la vaccination dans un cadre stratégique global de prévention et de contrôle, « qui doit inclure d’autres mesures de contrôle importantes telles qu’une biosécurité stricte, des mesures d’importation et des contrôles des mouvements. » Sans oublier la surveillance post-vaccinale et la définition d’une stratégie de sortie en cas d’arrêt de la vaccination.
Dans ce contexte, les experts de la Commission des normes biologiques de l’OMSA ont travaillé sur un projet de norme pour la production de vaccins contre la PPA. Le rapport est déjà disponible sur le site.