En lançant un e-mailing auprès des 3900 vétérinaires salariés de l’Hexagone (près d’un tiers des praticiens), Jean-Matthieu Ricard, qui exerce en Bourgogne et représente la section “vétérinaires praticiens salariés” de la CFE-CGC, veut faire bouger les lignes.
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« Beaucoup de salariés ne connaissent toujours pas notre convention collective , regrette-t- il. Nous ne sommes qu’une poignée à participer aux négociations en commission paritaire. Or nous aimerions être réellement représentatifs, exprimer ce que nous souhaitons tous vraiment et pas seulement ce qu’un petit nombre de salariés estime être une volonté commune. » .
La création d’un syndicat autonome et représentatif auprès des pouvoirs publics n’est pas pour demain. Jean-Matthieu Ricard souhaite, dans un premier temps, multiplier les adhésions à la section vétérinaire CFE-CGC Agro. « Ce syndicat nous officialise vis-à-vis de l’administration, assure notre logistique, nous laisse libres de nos choix et de nous exprimer au nom des vétérinaires salariés », affirme-t-il. L’objectif est triple :
- représenter les salariés dans toutes les négociations sociales (convention collective, formationprofessionnelle, etc.),
- les fédérer pour les informer
- et, bien entendu, les défendre.
« Il y a le SNVEL, il nous faut un syndicat des praticiens salariés », remarque Jean-Matthieu Ricard.
N Fontenelle
Extrait de La Semaine Vétérinaire 1362