![Premier bilan de la révision générale des politiques publiques](https://www.lepointveterinaire.fr/images/c07/a5c7f5b9b8b7dd304f8a54720f042/site_vet3r_actu36844_photo.jpg)
La fusion des ex-DDSV a souvent consisté en « une juxtaposition de services, chacun recevant de façon étanche les informations », estime Benoît Assémat, président du Syndicat national des inspecteurs en santé publique vétérinaire (SNISPV).
« Les personnels sont mis ensemble, mais aucun progrès n’a été réalisé pour avoir une unité dans l’approche des enjeux sanitaires. » Pour 82 % des vétérinaires sondés, la RGPP constitue ainsi une juxtaposition d’organisations existantes, sans véritablement de nouveaux liens entre elles. Toutefois, moins de 20 % y voient de meilleures possibilités d’évolution et de mobilité professionnelle et 60 % la découverte de nouveaux modèles, ce qui est un facteur de motivation professionnelle. Même si en parallèle, plus du tiers des confrères interrogés font le constat d’une diminution des postes à responsabilité.
Au niveau national, tous corps de fonctionnaires confondus, le bilan de la RGPP est mitigé. L’Etat se félicite des résultats de la première phase : 7 milliards d’euros d’économies et des résultats significatifs quant à l’amélioration de la qualité du service aux usagers. Ce n’est pourtant pas l’avis des 70 % de hauts fonctionnaires interrogés par l’Institut français d’opinion publique, qui estiment qu’il s’est dégradé. 60 % d’entre eux tirent un bilan négatif des fusions de services de l’Etat. Ils sont pourtant 73 % à considérer qu’elles étaient justifiées.
Marine Neveux et Nathalie Devos
Pour en savoir plus, lire le dossier dans La Semaine Vétérinaire n° 1439 en pages 24-27