Le gouvernement vient d’annoncer la reconduction en 2021 de la « prime Macron » avec quelques nouveautés. Décryptage.
Pour rappel, les employeurs peuvent verser à certains de leurs salariés une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat défiscalisée et exonérée de cotisations et contributions sociales, sous les conditions suivantes : le montant de la prime ne doit pas excéder 1 000 € dans les entreprises sans accord d’intéressement ou 2000 € dans les entreprises avec accord d’intéressement d’au moins 1 an ; la mise en place de cette prime suppose, au choix de l’employeur, un accord d’entreprise ou une décision unilatérale de l’employeur qui devra prévoir les conditions d’attribution de cette prime ; les bénéficiaires sont les salariés liés par un contrat de travail à l’entreprise (les dirigeants et les stagiaires n’y ont pas droit), dont la rémunération du bénéficiaire est inférieure à trois fois le Smic annuel. Sur cette dernière condition, la nouvelle limite de salaires sera fixée avec les partenaires sociaux lors des prochaines réunions de concertation.
Ouverte à tous les salariés, cette prime est destinée en priorité aux « travailleurs de la deuxième ligne », qui sont « ceux dont la présence au travail (sur site) s’est avérée indispensable pour assurer la continuité économique du pays tout au long de la crise », a précisé le premier ministre. La liste des métiers n’a pas été détaillée mais nul ne doute que les salariés des établissements de soins vétérinaires sont concernés.
Nouveauté 2021 : cette nouvelle prime Macron sera exonérée dans la limite de 2 000 € pour les entreprises et les branches professionnelles qui soit auront conclu un accord d’intéressement d’ici la fin de l’année, soit auront ouvert une négociation sur la valorisation des métiers concernés.