Pronozia lance 2ème Avis, un outil numérique d’aide au diagnostic - Le Point Vétérinaire.fr

Pronozia lance 2ème Avis, un outil numérique d’aide au diagnostic

Pierre Dufour | 31.05.2018 à 12:11:52 |
capture écran pronozia
© D. R.

Avec pour philosophie la contribution à l’émergence du « vétérinaire augmenté », l’entreprise clermontoise a mis au point un logiciel innovant qui émet différentes hypothèses diagnostiques à partir des symptômes décrits. Un complément à la démarche du praticien.

Pronozia commercialise début juin son premier produit, intitulé 2ème avis. Le principe ? Proposer des hypothèses diagnostiques d’après la description des symptômes. Tout se passe en ligne, selon des processus sécurisés et conformes au règlement général sur la protection des données (RGPD). L’accès est réservé aux vétérinaires, qui se connectent avec leur numéro ordinal et leur mot de passe. Des commémoratifs sont d’abord collectés, uniquement concernant l’animal (aucune information n’est demandée sur le propriétaire). Les symptômes sont ensuite décrits, soit librement, soit plus académiquement, comme dans le cadre d’un examen clinique complet mené étape par étape.  2ème Avis cherche ensuite, à l’aide de ses algorithmes, dans sa base de données. Celle-ci est constituée de dizaines d’ouvrages de référence (français comme anglais), de milliers d’articles scientifiques, de centaines de thèses sélectionnées et de données cliniques rassemblées à partir de l’étude 150 000 cas cliniques de chats et chiens médicalisés. 

Des hypothèses « prioritaires », « à ne pas négliger », « à ne pas totalement exclure »

Sont ensuite proposées différentes hypothèses diagnostiques ventilées en trois catégories : à retenir en priorité, à ne pas négliger, à ne pas totalement exclure. Toutes les hypothèses ne sont pas forcément à retenir et, dans certains cas, il n’y a pas de réponse. C’est un éclairage complémentaire, qui n’a pas pour objectif de remplacer le vétérinaire, qui reste seul décisionnaire, mais qui peut se révéler utile, en particulier dans des cas complexes (maladie rare, émergente ou résurgente, zoonose). 

Extrait d’un article à paraître dans La Semaine Vétérinaire n°1766 du 1/06/2018, page 24

Pierre Dufour
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