Suite à la publication du rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux sur le développement de la médecine spécialisée dans les écoles nationales vétérinaires, les deux syndicats français des spécialistes vétérinaires réagissent.
Face à une spécialisation en perte de vitesse dans les écoles nationales vétérinaires, la Direction générale de l’enseignement et de la recherche a demandé au Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) de mener une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour développer la médecine vétérinaire spécialisée des animaux de compagnie et des animaux de sport dans les écoles. Ainsi, en mars 2018, le rapport, établi par François Gester, inspecteur général de la santé publique vétérinaire, et Vincent Steinmetz, ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts, préconisait un « modèle de développement innovant » pour augmenter les moyens financiers des établissements, « dans le cadre des contraintes du budget de l’État », au travers de six recommandations. Outre les propositions en faveur de nouveaux modes d’activité de travail, comme la création d’une filiale, le recrutement de personnel de droit privé, ou encore l’ouverture aux consultations cliniques privées au sein des centres hospitaliers universitaires vétérinaires, les auteurs du rapport préconisaient une reconnaissance directe des spécialistes membres des collèges européens et américains, afin de pallier le manque de vétérinaires spécialistes en France. À la suite de cette publication, nous avons sollicité l’avis des deux syndicats français des spécialistes vétérinaires.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1764.