Depuis la reprise de l'inflation, certains fabricants ont réduit la quantité de produit contenue dans les emballages, ce qui équivaut à une augmentation de prix dont le consommateur ne peut se rendre compte. De récentes obligations réglementaires visent à informer le consommateur. Décryptage.
Pour qu'il y ait plus de transparence, un arrêté du 16 avril 2024 oblige les grandes et moyennes surfaces à informer le consommateur des produits de grande consommation concernés par cette pratique de réduflation. Cette nouvelle obligation concerne les magasins dont la surface de vente est supérieure à quatre cents mètres carrés et prend effet le 1er juillet 2024.
Elle s'applique durant les deux premiers mois de la commercialisation du produit dans sa quantité réduite. Sont concernés les produits de grande consommation préemballés vendus dans une quantité constante. En revanche, les produits vendus en vrac ou préemballés à quantité variable ne sont pas concernés.
Les professionnels doivent indiquer, de façon visible et lisible, sur l'emballage du produit ou sur une étiquette placée à proximité, la mention suivante: « Pour ce produit, la quantité est passée de X à Y et son prix au kilogramme (ou au litre) a augmenté de... pourcentage ou... euros. » En cas de non respect de cette obligation, les professionnels s'exposent à une amende de 3000 euros (15000 euros pour une personne morale).