Référendum d’initiative partagée contre la maltraitance animale : une mise au point de l’Ordre - Le Point Vétérinaire.fr

Référendum d’initiative partagée contre la maltraitance animale : une mise au point de l’Ordre

Tanit Halfon | 27.08.2020 à 13:14:23 |
vétérinaire
© iStock-VioletaStoimenova

Si chaque vétérinaire est libre d’adhérer à cette initiative, l’Ordre des vétérinaires met en garde les praticiens à ne pas utiliser leur statut, pour promouvoir leurs idéaux.

Début juillet, a été officiellement lancé un projet pour faire entendre la voix du grand public sur le bien-être animal.  Porté et soutenu par plusieurs associations, parlementaires et personnalités publiques, le projet vise à utiliser le dispositif de référendum d’initiative partagée qui donne le droit à tout citoyen de soutenir directement une proposition de loi, et de permettre son examen par le Parlement ou à défaut de permettre l’organisation d’un référendum sur le sujet. Toutefois, il faut recueillir le soutien  de 10% du corps électoral soit 4,7 millions de citoyens, et d’au moins 185 députés.

La proposition de loi concernée porte sur plusieurs points relatifs à l’amélioration du bien-être animal, entre autre l’interdiction de l’élevage en cage ou l’interdiction des spectacles avec animaux sauvages. A ce jour, 582 906 signatures ont été collectées et 133 parlementaires ont affiché leur soutien.

Cette initiative n’a pas manqué de faire réagir l’Ordre des vétérinaires. Dans un récent communiqué, il indique ainsi que ce n’est pas son rôle d’intervenir « sur les questions ou les choix personnels relevant de la sphère privée des individus qui le constitue. » De fait, il « estime qu’il appartient donc à chaque vétérinaire, en son âme et conscience, de se déterminer vis-à-vis du Référendum. » Ceci dit, il alerte les vétérinaires sur d’éventuelles dérives : il appelle ainsi  chaque praticien à être « attentif  à ne pas user de son statut de docteur vétérinaire, professionnel de santé animale au service de tous les animaux, aux fins de promotion de convictions personnelles. »

Pour consulter la note, cliquez sur ce lien.

Tanit Halfon
1 commentaire
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IRIS le 28-08-2020 à 14:24:27
Tant qu ' on n'aura pas de loi drastiques pour punir les crimes haineux et qu on les qualifiera avec des pincettes respectueuses " d' incivilités" , on peut bien s' ébaudir à faire voter des lois .
chien attaché avec des liens plastiques ...> on restitue au propriétaire (qui recommencera)
chevaux aux yeux crevés ...> on dresse des portraits robots ( quand les enquêtes aboutiront, on trouvera mille excuses éventuellement religieuses pour plaindre le pôvre délinquant , qui sera admiré et recommencera en faisant des émules).
Tu tortures un animal innocent ou un enfant ou un vieux ou un handicapé ...> Tatouages sur le front puis exportation sur l'ile d Elbe si récidive
Voici ma proposition de loi: j attends les tollés ;
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