Six caisses de retraite des professions libérales (médecins, vétérinaires, chirurgiens-dentistes et sages-femmes, pharmaciens, experts comptables et commissaires aux comptes, notaires) et la Caisse des avocats ont annoncé la réalisation d’une étude d’impact de la réforme des retraites, afin de vérifier la véracité des chiffres transmis aux syndicats professionnels à propos des cas-types étudiés par le Haut-commissariat aux retraites.
Pour ce travail d’expertise complémentaire, « chaque caisse a désigné son propre actuaire indépendant mais, une fois que ces travaux seront terminés, la réponse qui sera donnée au gouvernement sera commune à l’ensemble de ces sept caisses », annonce Gilles Desert, président de la Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Vétérinaires (CARPV). Selon lui, cette communication ne devrait pas intervenir avant la mi-mars.
Concernant les vétérinaires, le gouvernement devrait accéder à la revendication de la profession, celle de sauvegarder son régime pendant la phase de transition qui courra de 2025 à 2040, voire même au-delà. « Cette bonne nouvelle reste à confirmer, nous attendons une lettre de notre ministère de tutelle autorisant la CARPV à agir par délégation de la caisse nationale de retraite universelle, nous garderions ainsi une certaine liberté de gestion de notre régime de retraite pendant cette longue période, sous contrôle de l’Etat », indique Gilles Désert. La réponse du ministère de l’Agriculture devrait normalement être rendue dans les prochains jours.