Le sort de la faune sauvage et des animaux d’élevage était au centre des débats organisés par l’association des Journaliste-écrivains pour la nature et l’écologie début septembre.
« Comment faire avancer la condition animale ? », tel était le thème du colloque organisé le 7 septembre, à Paris, par l’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) avec le soutien du groupe des Verts-Alliance libre européenne du Parlement européen. L’occasion de débats autour de questions comme : quelles conséquences les découvertes sur la sensibilité animale ont-elles en matière d’éthique ? Comment sensibiliser le public au sort de la faune sauvage ? Comment améliorer celui des animaux d’élevage ? Quels droits pour les animaux ?
Jacques Boutault, maire Europe écologie-les Verts du deuxième arrondissement de Paris, a accueilli les participants en évoquant une « période où l’on parle beaucoup d’écologie, mais où l’on a du mal à la mettre en œuvre de façon concrète et politique ». Alors que l’inquiétude de la sixième extinction des espèces est prégnante, « le monde politique est très en retard ». Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), s’est ensuite interrogé sur les moyens de sensibiliser le public. « Il y a un moment où l’on ne peut plus cacher la misère sous le tapis, les images choc de l’association L214 ont permis une prise de conscience », a-t-il estimé. « Depuis la marée noire de l’Erika, je me rends compte de l’individualité de chaque animal », a-t-il ajouté, dénonçant l’habitude qu’ont certains de considérer la faune sauvage « comme une globalité d’espèces, de quotas, de populations ».
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 14-15 de La Semaine Vétérinaire n° 1776.