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Rhinopneumonie : Boehringer Ingelheim encourage la surveillance et la prévention pour réduire la propagation de l’épizootie

Source : Boehringer Ingelheim | 26.02.2019 à 17:57:28 |
Rhinopneumonie
© simonkr

La rhinopneumonie est une maladie infectieuse à surveiller auprès de la population équine suite aux cas attestés d’infection chez le cheval en 2018. La vaccination, disponible en France, permet la protection dans la majorité des cas.

 

De nombreux cas de rhinopneumonie équine sont survenus en France, en 2018. Au total, cette épidémie a enregistré 120 foyers de rhinopneumonie1. Cette épizootie qui a touché principalement la filière des chevaux de sport, est due notamment aux nombreux rassemblements hippiques mais aussi aux précautions sanitaires insuffisantes et à une population équine très insuffisamment vaccinée contre les herpes virus équins (HVE).

Une maladie contagieuse qui peut être maîtrisée

La rhinopneumonie équine est une maladie contagieuse virale des équidés dont les agents responsables sont les herpès virus équins 1 et 4. Quelle que soit l’infection, elle est caractérisée par une maladie du tractus respiratoire dont la gravité varie selon l’âge et l’état immunitaire du cheval. L’infection par l’HVE1, en particulier, peut progresser et provoquer des maladies plus sévères qui peuvent se manifester par des avortements, des mortinatalités ou des troubles neurologiques.

Connaître et reconnaître les symptômes

Cette maladie est causée par les herpes virus équins 1 et 4 dont l’HVE1 se manifeste par l’une des trois formes suivantes. L’HVE4, quant à lui, ne se manifeste que par la forme respiratoire.

- La forme respiratoire

Les herpes virus équins 1 et 4 provoquent une rhinopharyngite aiguë ayant tendance à évoluer rapidement en trachéobronchite. La maladie dure 1 à 2 semaines et est susceptible d’être compliquée par des surinfections bactériennes.

- La forme abortive

Cette forme est générée exclusivement par l’HVE1 et dans des cas exceptionnels par l’HVE4. Les avortements en fin de gestation sont très fréquents en cas de contamination par l’HVE1.

- La forme neurologique

Provoquée par l’HVE1, les signes manifestés sont l’ataxie temporaire, la parésie, l’incontinence urinaire ou encore la paralysie complète pouvant conduire à la mort de l’animal.

Le diagnostic de la maladie est réalisé par PCR (Polymerase Chain Reaction), méthode de biologie moléculaire d’amplification génétique in vitro, sur différents prélèvements. Dans la majorité des cas, sur écouvillons naso-pharyngés et par prise de sang pour les formes respiratoires, sur les organes foetaux et le placenta lors d’avortements, et sur écouvillons naso-pharyngés, ou par prise de sang, ponction du Liquide Céphalorachidien et sur le cerveau pour les formes nerveuses.

Surveiller et prévenir la rhinopneumonie

Face à cette maladie, les vétérinaires ne peuvent recommander qu’un traitement symptomatique qui se traduit par la mise au repos du cheval et la gestion de la fièvre. Pour la forme nerveuse, des complications peuvent survenir nécessitant le maintien du cheval debout pendant la période de traitement. A ce jour, aucun traitement spécifique pour combattre la rhinopneumonie n’existe.

Pour éviter la contamination du cheval par les herpes virus équins 1 et 4, la meilleure prévention reste donc la vaccination associée aux mesures sanitaires telle que la biosécurité (zonage des animaux, fermeture des structures infectées, confinage, mesures d’hygiène générale…).

Les propriétaires se doivent d’être vigilants quant à ces virus car, comme tous les autres herpes virus, il conduit à des phénomènes de latence d’où l’importance de la vaccination.

Pneumequine est un vaccin sous-unitaire qui allège les protocoles de vaccination. Il est indiqué chez les chevaux de plus de 6 mois, selon un protocole spécifique. Pour les animaux non reproducteurs, la primo-vaccination se fait en deux injections à un mois d’intervalle, puis un rappel à effectuer chaque année. Pour les juments reproductrices, la primo-vaccination est à réaliser de préférence avant la première saillie en deux injections à un mois d’intervalle. Une troisième injection doit être réalisée six mois plus tard, puis le rappel six mois à un an au maximum après la dernière injection, à effectuer au début de la deuxième moitié de la gestation.

 

Source : Boehringer Ingelheim
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