![Salle de radiologie : ce n’est plus la taille qui compte !](https://www.lepointveterinaire.fr/images/871/b3da33ce65e949e3a6bc73e71aae8/site_vet3r_actu39659_photo.jpg)
Une nouvelle norme d’installation des appareils de radiologie, NF C15-160, a été approuvée en mars 2011 par l’Afnor.
La petite révolution de ce texte tient en trois points : l’abandon de la taille minimale de 12 m2 pour la salle du générateur, la fin de l’obligation de plomber les murs sans tenir compte de l’activité réelle des rayons X et des dimensions de la salle, et la possibilité d’établir une autre activité dans la salle de radiographie.
Ce nouveau système prend ainsi en compte les spécificités de la profession. Le niveau de sécurité demandé est corrélé à l’évaluation réelle des risques liés à l’activité de radiologie.
• Surface de la salle : 12 m2, c’est fini
A moins que le fabricant du générateur n’exige une taille spécifique, il n’y a plus d’obligation. « Avec les bonnes pratiques professionnelles en canine, qui recommandent notamment 70 cm en bout de table et 100 cm devant pour pouvoir suffisamment s’éloigner de celle-ci les bras tendus tout en maintenant l’animal, nous considérons que la salle de radiologie devra au moins mesurer 7 m2, commente Catherine Roy. En deçà, on joue avec sa santé. » En pratique équine, la salle devra s’étendre au minimum sur 16 m2.
• Protection des parois : à vos calculettes !
Le nouveau protocole n’impose pas d’épaisseur de parois spécifique par domaine d’activité. Le niveau de protection s’établit en prenant en compte l’utilisation de l’appareil, la conception des parois existantes, les positions du tube radiogène et du faisceau, l’affectation des espaces locaux voisins (bureau, réserve, etc.). Différentes formules de calcul existent pour ces critères. « Lorsque la norme sera officialisée, nous publierons des modèles de calcul simplifiés pour aider les praticiens », assure Catherine Roy. Les vétérinaires qui désirent se lancer dès maintenant peuvent contacter Formavéto.
Nicolas Fontenelle
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1450 du 13 mai 2011 en page 14.