Début avril, plus de 10 000 déclarations, concernant la relation entre les laboratoires et certains acteurs de la profession, étaient disponibles sur le site internet Transparence.sante.gouv.fr.
Depuis le 1er juillet 2017, les obligations de “transparence” ont été étendues au secteur vétérinaire. Les industriels doivent ainsi rendre public tous les six mois les liens d’intérêt établis notamment avec les vétérinaires. «?S’il faut distinguer liens d’intérêt et conflits d’intérêts, il revient à chaque internaute, chaque citoyen, de connaître en toute objectivité la nature des relations qui lient les industries de santé aux autres parties prenantes du secteur [professionnels de la santé, NDLR] », déclarait Marisol Touraine en janvier 2017, alors ministre de la Santé. Seuls les avantages et rémunérations d’un montant supérieur à 10 € sont déclarés. Il peut s’agir d’un repas, d’une nuit d’hôtel, d’un déplacement à un congrès… La loi de modernisation de notre système de santé permet aux utilisateurs, publics comme professionnels, d’extraire les données issues de la base. La Direction générale de la santé (DGS), l’autorité responsable du site Transparence.sante.gouv.fr, donne des précisions sur cette obligation “transparence”.
Ce dispositif “transparence”, initialement pensé pour la santé humaine, a été étendu à la profession vétérinaire. Pouvez-vous revenir sur son contenu ?
La Direction générale de la santé : Le dispositif “transparence”, en permettant l’accès des citoyens aux informations qu’il vise, leur assure une appréciation objective des relations entre les professionnels du domaine vétérinaire et l’industrie. Il complète à l’identique le dispositif en vigueur mis en place pour le médicament à usage humain.
Retrouvez l'intégralité de cet article en page 14 de La Semaine Vétérinaire n° 1759.