En raison de sa nature “dissimulatrice”, l’évaluation de l’efficacité thérapeutique est généralement plus délicate chez le chat que chez le chien. L’évaluation de l’intolérance à l’effort, élément essentiel de la cardiologie canine, est le plus souvent impossible dans l’espèce féline. Le vétérinaire traitant doit donc recourir à des examens complémentaires (radiographique ou échographique) afin d’évaluer la persistance des signes de congestion (oedème pulmonaire ou épanchement pleural) et d’adapter le traitement selon les résultats. Cependant, si l’animal présente une dyspnée restrictive (le plus souvent dans un contexte d’urgence), la diminution de la fréquence respiratoire est un critère simple de suivi de l’efficacité thérapeutique, évitant ainsi toute manipulation excessive de l’animal.
F. Serres
Extrait du Point Vétérinaire 289