Il est disponible sur le site de la plateforme ESA. Outre la présentation des données générales de déclarations, il met en avant des exemples de troubles de santé, qui ont pu mieux appréhendé dans leur globalité grâce à l’existence de l’Observatoire.
Lancé en 2017, l’Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère (OMAA) a fait l’objet d’un bilan très détaillé, publié cette semaine sur le site de la plateforme ESA. Ce bilan, qui passe en revue les années 2017 à 2021, intervient alors que l’Observatoire s’est ouvert à 5 nouvelles régions. Ainsi, outre les Pays de la Loire, la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’OMAA se déploie désormais aussi dans les Hauts-de-France, l’Ile-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, l’Occitanie, et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Parmi les enseignements, on y apprend que ce sont en grande majorité les apiculteurs qui sont à l’origine des déclarations ; parmi eux, on trouves les apiculteurs professionnels (150 colonies ou plus) avec des résultats qui semblent témoigner d’une bonne participation des apiculteurs professionnels ». Les troubles déclarés relèvent en majorité du dispositif de surveillance des « autres troubles » : ce sont ainsi 79,4 % des déclarations qui y sont orientés ; pour le reste, 9,5% des déclarations concernent le dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës d’abeilles adultes, et 11,1% le dispositif de surveillance des maladies réglementées (qui va évoluer, en lien avec la loi santé animale, NDLR).
Par ailleurs, un focus est également fait sur certains troubles de santé déclarés, dont la caractérisation globale a été permise par l’existence de l’Observatoire. Pour exemple, l’OMAA aura permis de mettre en évidence des cas groupés de loque européenne en Bretagne, ou encore des cas groupés d’intoxication dans les Pays de la Loire.
Voir aussi le numéro 2015 de La Semaine Vétérinaire (bilan issu des présentations faites lors de l’édition 2023 des journées vétérinaires apicole).