Alors que la Chine ouvre de nouveau son marché à la viande française après 17 ans d'absence liés à la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou vache folle), un nouveau cas vient d'être détecté en Europe (en Ecosse) le 18 octobre dernier.
L’ESB, maladie apparue au Royaume-Uni dans les années 1980, s’est ensuite propagée à de nombreux pays en Europe et dans le monde suite à l'utilisation de farines animales contaminées en alimentation animale. Suite à cette crise sanitaire, la sécurisation de l’alimentation humaine a été renforcée en Europe avec l’interdiction des farines animales à toutes les espèces de rente. En France, les dernières mesures datent de 2001.
Plus de dix-sept ans après les premiers contrôles, quelques très rares cas d’ESB classique sont encore signalés en Europe (plateforme Epidémiosurveillance en santé animale 2017) et leur origine reste totalement inconnue. Ainsi, le dernier date du 24 mars 2016 en France et de 2015 au Royaume-Uni. L’Ecosse, qui n’avait pas connue de cas depuis une décennie, avait même été déclarée indemne en mai 2017 avec le statut à « risque négligeable d’ESB ». Or la détection d'un cas dans une ferme du Nord-Est de l'Écosse le 18 octobre dernier sur un bovin né en 2013, change la situation conduisant à placer les exports seront sous statut « risque contrôlé d’ESB ». Cependant les autorités Ecossaises ont indiqué qu’il n’y avait pas de risque de contamination de la chaine alimentaire car ce nouveau cas a été identifié lors d'un contrôle de routine à l’équarrissage. Ils ont par ailleurs ajouté que des mesures d'isolement avaient été prises en attendant le résultat des analyses et qu’une enquête de l’APHA (Animal and Plant Health Agency) était en cours pour tenter de déterminer l’origine de ce cas. Enfin, des mesures d’abattage ont été prises pour les autres vaches et veaux du troupeau.