Un cas de rage importé a été notifié cet été en Vendée - Le Point Vétérinaire.fr

Un cas de rage importé a été notifié cet été en Vendée

29.08.2011 à 06:00:00 |
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Il n’y a pas que les voyageurs qui ont circulé cet été. Le virus rabique a aussi fait partie du voyage d’une famille résidant dans le nord-ouest de la Vendée et revenant d’un séjour au Maroc.

Dans ses bagages, un chiot de deux mois et demi (non identifié, non vacciné), qui se révélera quelques jours plus tard être infecté par la rage.

Partie du Maghreb par la route le 31 juillet 2011, dans son véhicule, en passant par l’Espagne, la famille est arrivée en Vendée le lendemain. Le 5 août, l’animal est présenté chez un confrère pour des symptômes peu évocateurs : apathie, mordillements de la queue et agressivité. Lors du recueil de l’anamnèse, l’origine du chien est dévoilée. Il est alors mis sous surveillance, isolé et hospitalisé par le confrère. Le signalement à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) est effectué dès le lendemain. Le chien meurt le 7 août.

En attendant les résultats des prélèvements envoyés à l’Institut Pasteur (qui confirmera la présence du virus rabique le 11 août), les enquêtes vétérinaire et médicale sont lancées dès le 8 août. La première révèle que le chiot n’est entré en contact qu’avec un chien et trois chats, appartenant à la famille. La rage confirmée, le chien exposé, correctement vacciné, a reçu un rappel de vaccination antirabique et a été placé sous surveillance pour 6 mois. Les chats, non vaccinés, ont été euthanasiés.
« Les contacts avec d’autres animaux ayant été restreints au cercle familial, et l’animal n’ayant pas circulé librement, aucune zone de restriction n’a été nécessaire », indique Didier Boisseleau, directeur de la DDPP de Vendée, qui se déclare serein quant aux suites de ce cas.
De son côté, l’enquête épidémiologique réalisée par l’Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire a identifié 24 personnes susceptibles d’être entrées en contact avec le chiot. Elles ont été mises en relation avec le centre antirabique du CHU de Nantes.

Valentine Chamard

Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1459 du 26 août 2011 en page 12

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