![Chien et SDF Chien et SDF](https://www.lepointveterinaire.fr/images/698/0433fda95962168b0e2d2babf9c7f/sdf-chien.jpg)
A Marseille, un centre d’hébergement d’urgence ouvre ses portes pour les sans-abri et leurs animaux.
En ce début d’année, la France connaît une vague de froid intense. Les premières victimes de ces conditions climatiques défavorables sont souvent les sans-abri qui peinent à trouver un hébergement. La situation est d’autant plus compliquée pour les SDF accompagnés d’un animal, ce dernier étant dans la majorité des cas interdit dans les foyers d’accueil. Et nombreuses sont les personnes qui préfèrent dormir dehors plutôt que d’être séparées de leur compagnon.
Selon René Giancarli, président du SAMU social de la ville de Marseille, 15 à 20 % des personnes en grande détresse dans les rues de la cité vivent avec un animal de compagnie. Partant de ce constat, le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône et la municipalité ont souhaité proposer, en partenariat avec la SPA locale, une solution adaptée en mettant à leur disposition les locaux d’une ancienne Maison Départementale de la Solidarité, fermée depuis un an. Située en plein centre-ville de Marseille, cette structure d’urgence, ouverte depuis le 17 janvier pour une durée de trois semaines, peut accueillir une cinquantaine de personnes et leurs animaux.
Tous les acteurs concernés sont impliqués dans le dispositif : les services de l’Etat, les Restos du Cœur, la Croix Rouge, l’Unité d’hébergement d’urgence (UHU) et le SAMU social. Ce dernier assure un soutien logistique et oriente les sans-abri vers cette structure. La SPA fournit le matériel, la nourriture nécessaire et son expérience pour accueillir chiens, chats mais aussi oiseaux et autres espèces dans ce lieu. Des vétérinaires de l’association participent aussi à ce projet en assurant chaque soir des permanences de deux ou trois heures. Leur rôle est de soigner les animaux si besoin mais aussi de contrôler les passeports, procéder à l’identification et la vaccination des animaux qui ne le sont pas déjà et de constater s'il y a lieu d'éventuels cas de maltraitance.
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