Il a été confirmé le mercredi 17 août dans un élevage de dindons dans le Morbihan.
Un nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été confirmé le 17 août 2022 dans un élevage de Bretagne. Il s’agit du troisième foyer en élevage détecté pendant l’été. Un premier avait été confirmé le 29 juillet dans un élevage de poulets de chair situé près de Cherbourg, dans la Manche. Le deuxième avait été confirmé à la même période, dans un élevage de dindes dans la Somme.
Le foyer en Bretagne concerne un élevage de 3500 dindons situé sur la commune de Plöermel dans le Morbihan. Il a fait l’objet des mesures habituelles de lutte : mise en œuvre d’un dépeuplement, et instauration de zones réglementées (de protection et de surveillance).
Ce foyer intervient dans un contexte de forte pression environnementale : en effet, le virus continue de circuler activement au sein du compartiment sauvage le long du littoral nord du territoire depuis la mi-mai. Une situation inédite par rapport aux années précédentes, l’été étant une période jusqu’à présent creuse (intersaison) pour le virus. Dans ce contexte, depuis la mi- août, tous les départements de Bretagne dont le Morbihan avaient été placés en zone réglementée dite zone de contrôle temporaire (ZCT), afin de prévenir du risque d’introduction du virus.
Un foyer dans une ZCTPlusieurs mesures y sont en vigueur en particulier : mise à l’abri des oiseaux dont les volailles de basse-cour et autre oiseau captif, à l’intérieur de bâtiments ou sous filet * ; interdiction de mouvements d’animaux vivants (y compris pour les exploitations non commerciales), sauf notamment pour un acheminement vers un abattoir ; limitations des mouvements d’animaux domestiques, de personnes et de véhicules ; interdiction des rassemblement d’oiseaux ; interdiction de la vente directe au sein de la ferme ; renforcement de la surveillance de la faune sauvage.
Dans ces zones, l’objectif est aussi de renforcer la surveillance. Les éleveurs sont ainsi incités à déclarer une suspicion de maladie, dès les premiers signes cliniques. De plus, l’objectif est de généraliser une surveillance programmée des élevages de volailles, via des autocontrôles, à la charge des éleveurs, hebdomadaires sur les animaux morts dans les élevages de plus de 250 oiseaux, et systématiques avant mouvements. L’obligation d’autocontrôles hebdomadaires est valable pour tous les élevages de palmipèdes, de volailles plein air et les élevages n’ayant pas un niveau correct de biosécurité. Les modalités précises des autocontrôles ont été définies dans une instruction technique de la Direction générale de l’alimentation en date du 5 août.
A ce jour, il n’y a pas eu d’autres signalements de foyers.