Alice Lucas (N22), praticienne à Giberville (Calvados), témoigne du partenariat mis en place par la clinique dans laquelle elle exerce avec un centre de soins de la faune sauvage et incite ses consœurs et confrères à suivre cet exemple.
Le centre de sauvegarde de la faune sauvage Guillaume Bertrand (association la Dame Blanche, Calvados) cherche activement à se développer et pérenniser son ancrage territorial, actuellement constitué de 3 cliniques partenaires, avec un appui des collectivités locales et instances régionales en progression et un mécénat d’entreprises privées. Dans ce contexte, la clinique vétérinaire Caen Pasteur à Giberville et l’association ont signé une convention de mécénat de compétence permettant d’étendre la prise en charge des animaux sauvages en région caennaise.
Voici les étapes du partenariat en pratique :
1.Un animal est découvert par un particulier,
2.Le découvreur appelle le centre de soins (numéro disponible sur Internet ou indiqué par la clinique) qui réalise un premier tri téléphonique (un animal nécessitant des soins est renvoyé vers la clinique),
3.Les informations importantes sont recueillies auprès du découvreur,
4.Un examen clinique de l’animal est effectué par un vétérinaire de la clinique qui établit un diagnostic et effectue les premiers soins ou prend une décision d’euthanasie,
5.L’association est informée du diagnostic et prévoit un rapatriement des animaux au centre par des bénévoles,
6.Les animaux sont suivis puis réintroduits dans la nature par l’équipe du centre de soins.
Ce partenariat a permis de prendre en charge plus d’une centaine d’animaux (en particulier hérissons, chouettes hulottes, guillemots, effraies des clochers, buses variables, faucons crécerelles, lièvres, oiseaux columbiformes et passereaux) depuis sa création en février 2024. L’association y gagne un support vétérinaire permettant un gain de temps, d’argent et de qualité de prise en charge de la faune sauvage, tandis que la clinique se fait connaître du grand public et voit son activité se diversifier. Le développement de tels partenariats permettrait l’amélioration de la prise en charge de la faune sauvage tout en soulageant les centres de soins qui sont bien souvent débordés. Soyez nombreux à rejoindre le mouvement en vous rapprochant du centre de soins le plus proche !