Un nouveau projet européen pour lutter contre des maladies infectieuses animales majeures - Le Point Vétérinaire.fr

Un nouveau projet européen pour lutter contre des maladies infectieuses animales majeures

Clothilde Barde

| 23.10.2023 à 14:00:00 |
© PaulGrecaud

Un projet d'envergure, intitulé "Horizon Europe WiLiMan-ID" (« Wildlife, Livestock, huMan and Infectious Disease »), a été mis en place au sein de la Commission européenne en mai 2023, avec pour objectif de contribuer activement à l’amélioration de la santé et de la résilience des systèmes de production animale en Europe.

6 millions d’euros. C'est la somme investie par la Commission Européenne pour mettre en place le projet "WiLiMan-ID", qui sera coordonné par le laboratoire Interactions hôtes-agents pathogènes (Institut National de la recherche agronomique et de l'environnement (Inrae) / Ecole Nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)) et par un consortium de 14 partenaires, et qui portera sur la complexité et la dynamique des interactions hôtes-pathogènes pour cinq maladies infectieuses animales classées comme hautement prioritaires par l'Union Européenne. Comme l'indique le communiqué de l'Inrae publié le 5 octobre 2023, ce projet, qui a débuté en mai 2023 pour une durée de 5 ans, s'interresse à cinq maladies infectieuses qui circulent entre le bétail (volailles, porcs, cerfs d'élevage ou chevaux), la faune sauvage (oiseaux, porcs sauvages ou cerfs sauvages) et l'Homme.

Une amélioration de la prévention et du contrôle

"Classées comme hautement prioritaires par l'Union européenne, plusieurs de ces maladies, dont la peste porcine africaine et la peste équine, causent de graves pertes économiques aux systèmes agricoles et, trois d'entre elles, l’influenza aviaire, la fièvre du Nil occidental et la maladie du dépérissement chronique, représentent même une menace pour la santé humaine" selon le communiqué. Dans le cadre de ce programme, les facteurs clés de l’émergence de ces maladies et de leur dissémination seront intégrés à des données à différentes échelles (pathogènes, hôte, communauté d'hôtes et territoire) pour fournir aux agriculteurs, aux services de santé et aux décideurs politiques, des stratégies et des méthodes innovantes pour leur prévention, leur surveillance et leur contrôle. Selon le communiqué, la compréhension des impacts des changements globaux sur l'écologie des pathogènes et sur les maladies animales devrait ainsi être améliorée.

Clothilde Barde

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