Comme pour le loup, le lynx se dote d’un plan national d’actions (PNA) pour permettre la conservation de l’espèce.
"Dans le cadre de sa stratégie nationale pour la biodiversité, la France consacre un effort particulier à la préservation des espèces les plus menacées présentes sur le territoire" indique le site du ministère de la transition écologique. C'est pourquoi, même si le nombre d’attaques sur les troupeaux est beaucoup plus contenu que celui de Canis lupus, de l’ordre d’une centaine par an en moyenne au cours des dix dernières années, un Plan national en faveur du Lynx boréal (Lynx lynx) de cinq ans va voir le jour en 2022.
Un plan de sauvegarde...Ce plan doit permettre de coordonner les actions de sauvegarde du Lynx boréal, dont l’aire de présence en France présente des situations contrastées suivant les massifs : la population du massif des Vosges a décliné de façon dramatique, celle du Jura est stable et celle des Alpes peine à progresser, selon les données du ministère. Le Lynx boréal, espèce protégée au niveau international et au niveau national , est classée « en danger » (EN) sur la liste rouge française de l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN). En effet, l’impact des collisions routières, des destructions illégales, le manque de connexion entre les populations ainsi que le manque d’acceptation constituent des menaces pour la conservation à long terme de l’espèce.
qui repose sur 4 piliers d'actionC'est pourquoi, le PNA prévoit des actions à mettre en œuvre en France afin de rétablir l’espèce dans un bon état de conservation sur l’ensemble de son aire de présence actuelle et sur les nouveaux espaces de colonisation spontanée. Pour cela, 14 objectifs ont été définis, répartis en 4 axes d’intervention : l'amélioration des conditions de coexistence avec les activités humaines, la eéduction des menaces sur la viabilité de l’espèce et la suppression des freins à son expansion, la communication, la sensibilisation et valorisation de l'espèce, et l'animation du PNA.