L’objectif est de faire avancer la profession sur la e-santé tout en offrant à de futurs vétérinaires l’occasion de préparer une thèse dans des conditions optimales et de leur offrir des débouchés dans ce domaine.
Vet in Tech lance son prix de thèse. Son but est de susciter et d’encourager l’intérêt des étudiants vétérinaires pour les sujets numériques. « Il s’agit de contribuer à faire naître des générations de vétérinaires adaptés au futur » ambitionne Grégory Santaner, membre de ce groupe de réflexion sur la e-santé animale. Initiative personnelle du think tank, 6 partenaires (Digivet, Royal Canin, MSD Santé animale, Vetstoria, Alcyon et Veto Avenue), conscients des enjeux à venir pour la profession, ont rapidement rejoint le projet. Si le prix de cette première édition sera attribué à une thèse existante (une vingtaine éligible au minimum), l’objectif est de proposer, « en partenariat avec les écoles et en aucun cas à leur place », 20 à 30 sujets par an. « Outre la récompense à la clé -la participation au prochain Consumer Electronics Show de Las Vegas et une visibilité lors du congrès de la e-santé de Castres- participer à ce prix est une occasion pour les étudiants d’effectuer des thèses expérimentales auprès de nos partenaires et de bénéficier d’un soutien et d’un accès à un réseau, voire d’une préembauche », souligne Grégory Santaner, qui rêve que dans les années à venir, des vocations de vétérinaires data scientists naissent. Car pour lui, la profession a tout à gagner à s’intéresser à ce domaine, faute de quoi des non vétérinaires prendront la place.