Plus de 7% des chiens présentent un épisode d’otite en une année, selon une étude du programme britannique VetCompass.
Une étude britannique menée par le programme VetCompass1 au sein du Royal Veterinary College de Londres s’intéresse à l’épidémiologie des otites externes chez le chien. L’échantillon est constitué de 22 333 chiens. Sur une période d’un an (année 2016), 7,3% des animaux ont eu un diagnostic d’otite externe. Des prédispositions raciales sont observées dans 16 races, avec en tête le basset hound (risque multiplié par 5,87), le shar pei (x3,44), le labradoodle (x2,95), le beagle (x2,54), le golden retriever (x2,23). A l’inverse, 4 races présentent un risque réduit : le chihuaha (x0,20), le border collie (x0,34), le yorkshire (x0,49) et le jack russel (x0,52). Les chiens issus de croisements de caniche ou de spaniels ont un risque accru de 1,91 et 1,24 fois respectivement. Les mâles sont aussi plus exposés (x1,21 par rapport aux femelles). Les races aux oreilles pendantes ont un risque multiplié par 1,76. Les chiens de petit gabarit, de moins de 10 kg, ont moins de risque que ceux de plus grand format. Les chiens de plus d’un an sont plus exposés à cette affection que ceux de plus d’un an. Les auteurs de l’étude pointent, une nouvelle fois, les dérives des sélections extrêmes –en l’occurrence sur l’aspect pendant des oreilles.
1. programme qui recueille les données de 1800 cliniques privées volontaires du Royaume-Uni (plus de 15 millions d’animaux suivis)