Elle se déroulera le jeudi 16 novembre prochain. L’objectif est de rassembler l’ensemble des parties prenantes pour discuter des actions à mettre en place en faveur de l'offre de soins des animaux de ferme.
Depuis 3 ans, le dossier sur le maillage vétérinaire a avancé à grand pas avec notamment la loi Ddadue (loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne) puis le lancement d’études du maillage en local consistant en l’accompagnement, humain et financier, de onze territoires dans l’analyse de cette problématique. L’Ile-de-France fait partie des territoires qui avaient été sélectionnés. Ce qui a permis d’identifier plusieurs leviers d’action.
Aujourd’hui, afin de continuer à avancer sur le sujet, le Préfet d’Ile-de-France, et le président de la Chambre d’agriculture, ont décidé d’organiser une soirée d’échange et de débat avec l’ensemble des parties prenantes concernées. Plusieurs partenaires y sont associés : l’école nationale vétérinaire d’Alfort, les organismes techniques vétérinaires (GTV et AFVAC), le syndicat des vétérinaires de la Région Paris-Ile-de-France, l’Ordre national des vétérinaires et enfin le groupement de défense sanitaire.
La soirée aura lieu le jeudi 16 novembre 2023, de 19h à 22h30, à l’Hôtel de Noirmoutier dans le 7e arrondissement de Paris (métro Varenne, ligne 13).
Un territoire avec un nombre élevé de détenteurs non professionnelsRappelons qu’en Ile-de-France, le contexte est très particulier puisqu’il s’agit d’un territoire particulièrement concerné par des petits détenteurs d’animaux de ferme non professionnels, lesquels sont, de plus, en forte augmentation. Comme le montre le rapport sur le maillage vétérinaire en Ile-de-France, aujourd’hui, seulement 41% des détenteurs de bovins, et 11% des détenteurs de petits ruminants sont des éleveurs professionnels. Par ailleurs, on dénombre une explosion du nombre de détenteurs de petits ruminants, +144% de détenteurs, dont seulement 10,6% qui sont des professionnels. En association avec +297% et +283% d’ovins et caprins respectivement. Le cheptel bovin est, lui, en décroissance. Il y a une centaine de détenteurs déclarés de porcs comme de volailles mais les données manquent pour les basse-cours. Enfin il y a des milliers de détenteurs déclarés de ruchers, en grande partie apiculteurs de loisir, à tel point que l’Ile-de-France est la première région en densité de ruchers. Par ailleurs, il existe plusieurs typologies des détenteurs : citons notamment les fermes pédagogiques.
Côté vétérinaires, l’offre de soins est clairement insuffisante : 90% des compétences vétérinaires bovins et mixtes petits ruminants, sont orientées vers les animaux des fermes pédagogiques ; seules 10% visent les élevages. De plus, 2/3 des vétérinaires avec ce type de compétences a plus de 50 ans. Par ailleurs, il apparaît aussi que le profil et la répartition des élevages dans la région, rend difficilement rentable une activité rurale…sans compter le fait qu’en face, l’activité animaux de compagnie se développe et a besoin de bras…
Malgré ce contexte difficile, 4 axes d’action ont pu être identifiée.
Le rapport et les actions envisagées seront présentés lors la soirée. Une table ronde est prévue afin d’échanger sur les besoins et leviers à mobiliser.
L’inscription à la soirée du 16 novembre est gratuite mais obligatoire.
Pour s’inscrire : https://forms.gle/XZM8KDPkqeJQGnNw5 (lien).
Plus de détails via ce lien.