La journée Vetfuturs a été placée au centre du congrès de l’Ordre des vétérinaires à Nancy autour d’une démarche et d’une réflexion collectives : recueillir la parole vétérinaire pour dire ce que pourra être la profession en 2030.
En fin de journée Vetfuturs, à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 10 novembre, le président de l’Ordre national des vétérinaires, Jacques Guérin, et celui du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), Pierre Buisson, prennent la parole pour conclure. « Je suis heureux et satisfait de cette journée. J’espère que cet enthousiasme sera partagé, se réjouit le président de l’Ordre. On ne peut résumer en quelques minutes la richesse de cette journée : cela relève d’une grande complexité et elle devra faire l’objet d’un suivi… » En effet, ces échanges ont été riches et le chemin est encore long pour adapter la profession à son avenir.
Organisée conjointement avec le SNVEL, la journée Vetfuturs a été placée au centre du dernier congrès de l’Ordre des vétérinaires avec l’objectif de dessiner les contours de la profession en 2030. Le grand amphithéâtre du centre Prouvé, à Nancy, a accueilli 385 participants, représentants de la profession et des institutions, venus des quatres coins de l’Hexagone, d’Allemagne ou encore du Luxembourg, mais aussi, des étudiants, certainement interpellés par l’appel de Pierre Buisson, citant le pédopsychiatre Olivier Revol : « La génération qui arrive est sans doute la première génération qui va apprendre des choses à celle qui est déjà présente. Il y a là une inversion de la pyramide du savoir, ce qui ne s’est jamais produit dans toute l’histoire de l’humanité. » Pour imaginer le vétérinaire de 2030, plusieurs approches ont été proposées tout au long de la journée, avec un réel souci d’interaction. Pierre Dufour, vétérinaire, a questionné, à travers un film très conceptuel, la peur du futur pour les vétérinaires. Il y invitait chacun à ne pas craindre les nouvelles techniques et a conclu avec optimisme en affirmant que « le vétérinaire restera un expert capable de libre arbitre et de réflexion ».
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10-11 de La Semaine Vétérinaire n° 1740
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