Virbac lance une campagne de communication auprès du grand public pour sensibiliser les propriétaires de chiens mâles.
Ces comportements indésirables peuvent être contournés ! C’est un message phare que le laboratoire veut transmettre aux propriétaires de chiens mâles et il existe des solutions chez le partenaire qu’est le vétérinaire.
Particularité de la France : le taux de castration des chiens mâles est traditionnellement bas : seulement 25%, en comparaison avec d’autres pays européens comme la Grande-Bretagne qui affiche un taux de 66% ou l’Allemagne de 35%.
Virbac a voulu comprendre les attentes des propriétaires. Un questionnaire en ligne a ainsi été diffusé auprès de 610 propriétaires en mars 2016 par l’Institut GMI LightSpeed. L’enquête révèle notamment que le comportement influence le choix du sexe de l’animal. 2 propriétaires sur 3 rencontrent au moins un comportement indésirable chez leur chien mâle non castré : compétition inter-mâles (49%), marquage urinaire (33%), chevauchements (11%), fugues (9%). Le marquage urinaire est le comportement qui dérange le plus (58%). Selon l’enquête, les vétérinaires évoquent peu ces comportements indésirables : seulement 27% en parlent aux propriétaires, et seulement 29% informent sur le sujet de la castration.
Plusieurs études montrent le bénéfice de la castration sur les comportements indésirables (amélioration dans environ 60% des cas). Avant d’envisager une castration chirurgicale irréversible, la castration médicale avec un implant de desloréline (Suprelorin®) permet d’éviter au client le risque de déception s’il n’y a pas d’amélioration du comportement, une prise de décision murie, et peut aider à convaincre certains propriétaires indécis.
Virbac va ainsi mettre à disposition des confrères des outils de communication (leaflet, totem, kit digital avec vidéo à diffuser sur le site Internet et la page Facebook) et un contenu sur le web. Les comportements indésirables du chien mâle restent donc un enjeu stratégique pour le vétérinaire.
Lire le détail dans le prochain numéro de La Semaine Vétérinaire.