Curieux mais toujours sur le qui-vive, territorial mais social, les caractéristiques comportementales du lapin sont à connaître par le propriétaire afin de lui ménager un milieu de vie adapté et de détecter toute anomalie.
Le lapin est un animal de compagnie répandu. Connaître ses besoins comportementaux et environnementaux est la clé pour conseiller au mieux les propriétaires et leur donner les moyens d’adapter les conditions de vie à la maison. Cela permet également de comprendre et d’expliquer certains troubles comportementaux qui découlent d’une inadéquation entre l’environnement naturel et celui de captivité, donc de proposer des solutions.
Le lapin est une proie
Le statut de proie est un élément fondamental pour comprendre le comportement du lapin. Dans un environnement modifié ou inconnu, il est en alerte. Sur ses quatre pattes, avec la tête tendue et les oreilles dressées, ou debout sur ses postérieurs, il observe, écoute et sent ce qui l’entoure, prêt à fuir pour se mettre à l’abri. Son champ de vision est étendu (près de 360°), son audition et son olfaction très développées. La cage, installée dans une pièce calme, doit donc être assez haute pour que le lapin s’y tienne debout et comporter une cachette (un “terrier”) où il pourra se soustraire aux facteurs de stress et se sentir en sécurité. Dans toutes les situations stressantes (comme le transport en voiture), il se sentira plus en sécurité s’il ne voit et n’entend rien, en recouvrant sa cage avec un plaid épais, par exemple.
Retrouvez l’intégralité de ce dossier en pages 10 à 12 du supplément ASV n°107.
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