![Le complexe granulome éosinophilique félin Microscope](https://www.lepointveterinaire.fr/images/e91/4c9eb998ce51beb9b9e7e0048df41/microscope-site.jpg)
Ulcère labial, granulome ou plaque peuvent être évocateurs d’une maladie unique : le complexe granulome éosinophilique félin, dont les causes restent méconnues et la prise en charge thérapeutique compliquée. Les récidives sont fréquentes.
Le complexe granulome éosinophilique félin (CGEF) désigne un ensemble d’affections cutanées spécifiques aux chats, qui ont comme point commun le développement de lésions cutanées d’installation progressive : ulcères, granulomes, plaques. La caractéristique commune à ces différentes lésions est qu’elles se révèlent riches en éosinophiles à l’examen histologique. Ce complexe, malgré sa fréquence, est encore mal connu et constitue souvent un défi pour le praticien.
Une réaction aux multiples causes
L’observation d’une plaque, d’un granulome ou d’un ulcère atone sur un chat permet simplement de qualifier la présence d’un complexe granulome éosinophilique. Elle ne permet en aucun cas le diagnostic de la cause de l’affection. En effet, la lésion est uniquement la manifestation d’un processus réactionnel en réponse à un stimulus. Les facteurs déclenchants sont nombreux et variés : piqûre d’insecte, allergie aux piqûres de puces, allergènes pénétrant par voie digestive ou aérienne, réaction à un produit chimique, à une effraction cutanée, à une infection. Une origine génétique est suspectée car certaines lignées de chats sont atteintes de génération en génération.
Retrouvez l’intégralité de ce dossier en pages 10 à 12 du supplément ASV n°108.
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