![La démodécie Le bouledogue français fait partie des races canines plutôt à la mode souvent touchées.](https://www.lepointveterinaire.fr/images/da0/4fd650cee2397e358465d4d78fdf4/bouledogue-site.jpg)
Assez courante chez le chiot, la démodécie est une maladie due à un parasite habituel de la peau. Sa prolifération anormale provoque des lésions cutanées non contagieuses, mais qui peuvent se généraliser ou s’aggraver.
La démodécie est une maladie cutanée parasitaire fréquente chez le chien, notamment le chiot. Elle est plus rare chez le chat. Bénigne la plupart du temps, elle peut cependant devenir grave et chronique chez certains animaux. Dans ces cas, la confiance et l’étroite collaboration entre le propriétaire et l’équipe soignante sont indispensables afin d’apporter, sinon la guérison définitive qui est impossible, au moins le soulagement durable de l’animal.
Un parasite au poil !
La démodécie est une maladie parasitaire due à la prolifération anormale d’un acarien vivant dans les follicules pileux et les glandes sébacées des mammifères : Demodex sp. En temps normal, ces tout petits parasites sont présents en faible nombre dans la peau et ils vivent en équilibre avec le système immunitaire de leur hôte. Lorsque l’équilibre est rompu, les parasites se multiplient de façon excessive. Ils sont alors responsables d’une inflammation, de la chute des poils et même d’infections bactériennes secondaires potentiellement graves.
La démodécie peut toucher toutes les espèces fréquentant les cliniques vétérinaires : chien surtout, mais aussi chat et petits mammifères. L’homme lui-même est porteur de Demodex !
Une parasitose qui ne “s’attrape” pas
En pratique quotidienne, c’est avant tout le chien qui est concerné. Et il est important de bien expliquer au propriétaire que son animal n’a pas “attrapé” la démodécie ! Il en était déjà porteur depuis la naissance. On estime qu’environ un chien sur deux est ainsi porteur du parasite Demodex canis : ces chiens sont dits porteurs sains. Le parasite est transmis par la mère à ses chiots durant les 3 premiers jours de la vie. Et ces parasites restent ensuite normalement sous le contrôle du système immunitaire de l’organisme.
Retrouvez l’intégralité de ce dossier en pages 12 à 14 du supplément ASV n°112.
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