La Journée de la recherche équine (JRE) s’est tenue à Paris, le 28 février 2013. Le thème de cette 39e édition était l’élevage et l’utilisation du cheval, avec en exergue l’objectif de l’inscrire dans le développement durable.
Cette année, les sujets abordés lors de la JRE concernaient bien des aspects médicaux, mais en lien avec les différentes disciplines sportives. Le surentraînement chez le cheval a fait l’objet d’une approche endocrinienne par Concetta Amato (unité de nutrition et d’endocrinologie, Oniris). Cet état de fatigue chronique affiche des composantes multiples. L’objectif de l’étude était d’approfondir les variations hormonales pendant l’exercice, et de tenter de déceler des marqueurs d’apparition de la fatigue.
37 chevaux de spectacle ont ainsi fait l’objet d’un suivi. Les principaux résultats montrent un déséquilibre de la balance énergétique (alors que les apports nutritionnels sont augmentés). « Parmi les facteurs endocriniens significativement modifiés par la charge de travail, le cortisol, l’ACTH, la leptine, l’IGF1, la testostérone et le rapport testostérone/cortisol pourraient se révéler des marqueurs pertinents. »
Du côté de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Nouzilly et de Jouy-en-Josas, les premières gestations après le transfert d’embryons équins biopsiés et sexés ont été suivies. 70 embryons ont ainsi fait l’objet de deux études. Au bilan, la biopsie par aspiration est à privilégier. Toutes les prédictions se sont révélées exactes.
Marine Neveux
Pour plus d’informations, voir le Supplément ASV à La Semaine Vétérinaire n° 1532 du 22 mars 2013 en page 8