L'OABA a présenté ses actions au Sénat le 29 mars 2008 - Le Point Vétérinaire.fr

L'OABA a présenté ses actions au Sénat le 29 mars 2008

19.05.2008 à 10:00:00 |

L 'assemblée générale de l'OEuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) s'est tenue le 29 mars dernier au Sénat. Cette association très active déplore encore trop de brutalités. Pour les endiguer, elle publie un guide de bonnes pratiques pour les foires aux bestiaux, complété d'affiches, qui sera distribuéaux professionnels concernés. L'OABA a également obtenu l'interdiction de certains jeux cruels comme “la course aux canards” de Calais, ainsi que l'abandon de pra tiques ancestrales lors des “fêtes du cochon”, par exemple à Besse, dans le Puy-de-Dôme, où l'animal était tué et égorgé en public. « Quant aux corridas, à l'horreur de la mise à mort dans l'arène s'ajoute celle des conditions de détention et de transport des taureaux de combat, dénoncées par l'association », estime Jean- Pierre Kieffer, président de l'OABA.

Une formation est prévue dans les abattoirs

Les abattoirs font l'objet d'une attention particulière, en raison des mauvaises conditions de contention des animaux dans certains d'entre eux, de l'absence d'étourdissement en dehors de l'abattage rituel, de la suspension d'animaux parfaitement conscients, etc. A l'initiative de l'OABA, un programme de formation devrait être mis en place cette année à destination du personnel amené à manipuler les animaux, depuis les stabulations d'hébergement jusqu'au poste d'abattage. Concernant la fête de l'Aïd el-Kebir de décembre dernier, comme chaque année, environ un tiers des deux cent mille animaux sacrifiés l'ont été en dehors de tout établissement d'abattage. Certaines situations – conditions de transport déplorables, égorgements par des personnes non formées et sur des sites temporaires, etc. – demeurent inacceptables. Les actions contentieuses de l'OABA comptent une vingtaine de procédures pénales, engagées durant les douze derniers mois. « Ces actions en justice concernent majoritairement des animaux privés de nourriture, d'abreuvement, de soins, ou détenus dans des conditions intolérables », constate Jean-Pierre Kieffer. M Neveux


L 'assemblée générale de l'OEuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) s'est tenue le 29 mars dernier au Sénat. Cette association très active déplore encore trop de brutalités. Pour les endiguer, elle publie un guide de bonnes pratiques pour les foires aux bestiaux, complété d'affiches, qui sera distribuéaux professionnels concernés. L'OABA a également obtenu l'interdiction de certains jeux cruels comme “la course aux canards” de Calais, ainsi que l'abandon de pra tiques ancestrales lors des “fêtes du cochon”, par exemple à Besse, dans le Puy-de-Dôme, où l'animal était tué et égorgé en public. « Quant aux corridas, à l'horreur de la mise à mort dans l'arène s'ajoute celle des conditions de détention et de transport des taureaux de combat, dénoncées par l'association », estime Jean- Pierre Kieffer, président de l'OABA.

Une formation est prévue dans les abattoirs

Les abattoirs font l'objet d'une attention particulière, en raison des mauvaises conditions de contention des animaux dans certains d'entre eux, de l'absence d'étourdissement en dehors de l'abattage rituel, de la suspension d'animaux parfaitement conscients, etc. A l'initiative de l'OABA, un programme de formation devrait être mis en place cette année à destination du personnel amené à manipuler les animaux, depuis les stabulations d'hébergement jusqu'au poste d'abattage. Concernant la fête de l'Aïd el-Kebir de décembre dernier, comme chaque année, environ un tiers des deux cent mille animaux sacrifiés l'ont été en dehors de tout établissement d'abattage. Certaines situations – conditions de transport déplorables, égorgements par des personnes non formées et sur des sites temporaires, etc. – demeurent inacceptables. Les actions contentieuses de l'OABA comptent une vingtaine de procédures pénales, engagées durant les douze derniers mois. « Ces actions en justice concernent majoritairement des animaux privés de nourriture, d'abreuvement, de soins, ou détenus dans des conditions intolérables », constate Jean-Pierre Kieffer. M Neveux


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