
Le choix des fers, la gestion d’une fourmilière ou des seimes ont été abordés lors du dernier Équi-meeting, dédié à la prise en charge des pieds serrés, cassés ou déformés.
L’Équi-meeting maréchalerie s’est tenu au Pin-le-Haras (Orne) les 29 et 30 septembre. L’édition 2017 était consacrée à la gestion des pieds serrés, cassés ou déformés, le programme de conférences alternant cas cliniques, connaissances plus fondamentales et conseils de gestion pratique.
Anne-Gaëlle Dupays, praticienne dans le Nord, a, pour sa part, détaillé la gestion d’une fourmilière avec un autre maréchal-ferrant, Grégory Hornez. « L’étiopathogénie des fourmilières est multifactorielle. Des pieds plats prédisposent et créent des contraintes particulières qui aboutissent à un déficit vasculaire », ont-ils expliqué. D’autres causes sont notées, comme l’excès d’humidité ou de sécheresse, une origine traumatique, ou des troubles vasculaires ou toxiques. En outre, les fourmilières sont souvent le siège d’infections secondaires. La gestion consiste en l’avulsion de la paroi, des soins locaux, le maintien d’un environnement propre, un fer avec suppression d’appui et une résine. La principale complication est la fourbure. L’évolution est lente, il convient donc de bien expliquer au propriétaire l’impact sportif et financier.
Retrouvez l’intégralité de ce dossier en page 5 du supplément ASV n°113.
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