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Intimement lié aux attentes sociétales, l’enseignement de l’éthique s’est développé, depuis une vingtaine d’années, dans les établissements vétérinaires. Toutefois, il montre des disparités entre les pays européens, sur le plan tant quantitatif que qualitatif.
Depuis les années 1990, les questions d’éthique et de bien-être animal sont devenues des sujets de préoccupation majeurs de la société. L’éthique vétérinaire s’est donc développée en même temps que les discours se multipliaient en faveur des animaux, pointant l’impact des actions de l’homme sur leur bien-être, notamment en matière d’expérimentation et d’élevage intensif. Cependant, les questions relatives au bien-être animal ne reflètent qu’une petite partie des sujets abordés par l’éthique vétérinaire, qui couvre des domaines bien plus vastes : la relation avec les clients, avec les collègues, l’euthanasie, les conflits d’intérêts, les problèmes de santé publique relatifs aux épizooties, à l’antibiorésistance, etc. Elle concerne tout vétérinaire, dans sa pratique au quotidien, quand il est amené à prendre des décisions pour la santé de l’animal qui lui est confié, dont certaines posent des dilemmes moraux. Le vétérinaire, considéré comme l’avocat des animaux, grâce à sa formation, doit en effet être capable d’y répondre. C’est ce que résume Mathilde Foltzer dans la thèse qu’elle a soutenue fin 2014. Des travaux dirigés par notre consœur Denise Remy, professeur à VetAgro Sup, à Lyon, et spécialisée en éthique.
Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 32-37 de La Semaine Vétérinaire n° 1681 du 1er juillet 2016
Nathalie Devos
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