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Les journées 2013 de l’Association vétérinaire équine française (Avef) se sont tenues du 11 au 13 décembre 2013 à Deauville (Calvados). Les prérogatives du vétérinaire équin ont notamment servi de fil conducteur lors de l’assemblée générale.
En introduction des 41es journées de l’Avef, son président, Jean-Yves Gauchot, est entré tout de suite dans le vif du sujet, abordant le rôle clé du praticien équin, tant au niveau de l’identification de terrain des animaux que de la veille sanitaire, pour laquelle il est un acteur d’intérêt général. « En 2014, les obligations des détenteurs d’équidés et celles liées aux rassemblements de chevaux devraient être inscrites », a-t-il souligné. Notre confrère reconnaît aussi la nécessité pour les vétérinaires de s’engager dans le domaine de la fin de vie des chevaux : « Cela relève de notre mission. »
Hasard du calendrier, au lendemain du congrès, une nouvelle affaire de trafic de viande chevaline était révélée à l’opinion publique. C’est là que le triptyque de l’identification et du suivi des animaux, de l’inscription des traitements médicamenteux en filière bouchère, et du contrôle sanitaire puise toute sa légitimité pour notre profession. Et cela même si les récents scandales sont plutôt liés à des fraudes et à la falsification de documents par des négociants crapuleux.
Couplage et antibiorésistance
Le président de l’Avef, également membre du conseil d’administration du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL), est revenu sur la mobilisation massive de la profession contre le découplage partiel, le 6 novembre 2013 à Paris, en réponse au projet du ministère de la Santé. Mais si « le découplage a été évité, il pourrait revenir via l’Europe ». La vigilance reste donc de mise. Et l’Avef travaille depuis plusieurs mois à la mise en place d’un guide pratique d’utilisation des antibiotiques, selon les recommandations de la Haute autorité de santé (Has). Il sera dévoilé le 21 février 2014 lors de la journée européenne de Roissy, organisée par l’Avef avec la Federation of European Equine Veterinary Associations (Feeva). « Ce sont les organismes techniques qui vont faire les recommandations incluses dans ce guide, et elles seront opposables », a insisté Jean-Yves Gauchot.
Claire Scicluna, responsable de l’antibiothérapie à l’Avef, est revenue sur l’enquête menée en Europe sur l’utilisation des antibiotiques par les vétérinaires équins. Un poster de la Feeva est destiné à informer les propriétaires de chevaux sur l’antibiothérapie.
Des commissions dynamiques
Le programme scientifique des journées, salué par les congressistes, a bénéficié d’une mise en musique harmonieuse par le conseil scientifique, mais aussi du dynamisme des commissions qui participent activement au contenu. Ces dernières offrent aussi des outils pratiques aux confrères.
La suite au prochain rendez-vous, pour les 42es journées de l’Avef, du 22 au 24 octobre 2014 à Pau.
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1565 et 1566 des 20 et 27/12/2013 en pages 14 et 15.