Les praticiens britanniques sont encouragés à répertorier les effets indésirables

Dans de rares cas, l'identification électronique peut s'accompagner de réactions secondaires, voire d'une perte de la puce. Au Royaume-Uni, où ce mode d'identification des carnivores domestiques est plus ancien qu'en France, ces effets indésirables sont répertoriés depuis 1997 par la British Small Animal Veterinary Association (BSAVA). Un groupe consultatif sur ce sujet a même été créé (BSAVA MAG).

Le principal effet indésirable concernela migration du transpondeur

Sur les 6,4 millions de chiens que compte le Royaume-Uni, environ 36 % sont identifiés par une puce électronique. Depuis 1997, 292 cas d'effets indésirables suite à l'implantation d'un transpondeur ont été recensés, dont 235 concernent des chiens (le nombre de chats identifiés par puce étant moindre). En 2004, leur nombre est resté stable par rapport à celui de l'année précédente (48 cas). Le plus souvent, il s'agit d'une migration de la puce, principalement vers l'épaule et le coude (^{voir graphique}). Viennent ensuite les cas de perte de la puce et ceux d'échec de l'identification (non-fonctionnement ou mauvaise implantation). La distinction entre ces deux cas de figure se fait par des radiographies, parfois financées par le fabricant de la puce incriminée.

Bien que le nombre d'effets indésirables liés à la puce soit particulièrement faible, le ministère de l'Agriculture britannique (Defra) éditera prochainement un document sur la conduite à tenir lorsqu'ils surgissent.

Le groupe consultatif encourage les praticiens à rapporter ces effets (via un formulaire fourni par la BSAVA) quand ils les observent, pour un meilleur suivi. Il leur conseille aussi de transmettre eux-mêmes le document qui accompagne la puce (coordonnées de l'animal identifié) plutôt que de confier cette tâche aux propriétaires. En effet, un certain nombre de coordonnées relatives à des puces implantées ne figurent pas dans la base de données britannique. Probablement faute d'avoir été postées.

• Source : Journal of Small Animal Practice (juillet 2005).