Imagerie médicale
Formation continue
ANIMAUX DE COMPAGNIE
Auteur(s) : Franck Durieux
Fonctions : diplômé de l’ECVDI,
ancien maître de conférences en imagerie médicale,
praticien au service d’imagerie
médicale de la clinique vétérinaire
chirurgicale de Drapé-Malet (Gironde).
Un praticien peut facilement mettre en œuvre lui-même une charte radiographique. Cela permet d’optimiser la qualité des clichés obtenus.
Pouvoir garantir la qualité des clichés avant même de les avoir développés constitue un avantage certain. Cela évite en effet d’être quotidiennement confronté à des radiographies trop noires, trop grises ou trop blanches. Il existe un moyen simple pour contourner cette difficulté. Il faut d’abord faire un choix raisonné du matériel employé (notamment pour le couple “écran-film”), puis standardiser les incidences, la mesure de l’épaisseur des régions radiographiées, et enfin utiliser un tableau de constantes dédié. En effet, l’obtention fiable d’un cliché de qualité diagnostique passe par la mesure de l’épaisseur de la région d’intérêt à l’aide d’un compas ou d’une règle.
Cinq étapes permettent d’établir simplement les tableaux de constantes, condition primordiale pour éviter de passer son temps à refaire des clichés, à lire des radiographies surexposées ou sous-exposées, ou encore à développer “à vue”. Toutefois, 90 % des erreurs techniques sont réalisées dans la chambre noire (chargement des films, stockage, marquage, développement, etc.). Il est donc inutile de mettre au point des tableaux de constantes si un certain nombre de réglages n’ont pas été effectués. Chaque maillon de la chaîne d’imagerie doit donc être soigneusement réglé, puis ne plus être modifié sous peine de voir l’ensemble du système perdre toute cohérence.
Il est faux de croire qu’une combinaison de kilovolts (kV) et de milliampères-secondes (mAs) qui a permis d’obtenir une bonne radiographie avec un appareil peut être reproduite sur n’importe quel matériel avec le même résultat. En effet, de nombreux autres éléments de réglage interviennent dans la formation de l’image. Il convient d’abord de relever la vitesse des écrans renforçateurs utilisés (généralement notée sur l’étiquette de la cassette), ainsi que leur âge. Il faut aussi qu’un technicien ayant une bonne connaissance du domaine vétérinaire ou un spécialiste en imagerie médicale vérifie la cohérence du système (par exemple, mieux vaut éviter d’employer...
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