Un spot-on nématocide et cestodicide est lancé pour les chats

Profender® (Bayer) est la nouveauté du congrès 2005 de l’Association des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac) à Toulouse. La seule qui élargit réellement l’arsenal thérapeutique du praticien. Il s’agit d’un spot-on vermifuge pour chat, à la fois nématocide et cestodicide. Nématocide adulticide et larvicide, l’emodepside est le premier représentant, découvert en 1992, de la nouvelle famille des depsipeptides. La formulation spot-on associe aussi le praziquantel, qui n’existait pas encore sous cette forme en France. Profender® est indiqué chez les chatons (d’un poids supérieur à 0,5 kg) à partir de huit semaines et chez les chattes gestantes ou allaitantes. En pratique, la gamme comprend trois spot-on pour chats petits (0,5 à 2,5 kg), moyens (moins de 5 kg) ou grands (jusqu’à 8 kg). Les centrales la référencent depuis le 1^er décembre dernier.

Le spot-on est apprécié pour sa facilité d’emploi. Dans les formulations orales, c’est surtout l’appétence qui est développée pour augmenter la prise spontanée des médicaments chez les chiens et les chats, et donc l’observance du traitement. Cette tendance est amorcée depuis quelque temps par Sepval-Sogeval (avec les délicaments), Pfizer (Rimadyl® F, carprofène) Vétoquinol (Marbocyl® P, marbofloxacine) et Bayer (Baytril® S, enrofloxacine). Elle se confirme cette année. Plusieurs laboratoires présentent ainsi des gammes appétentes d’antibiotiques pour chiens et chats. Il s’agit entre autres des deux gammes Clavaseptin® P de Vétoquinol et Kesium® de Sogeval à base d’amoxicilline et d’acide clavulanique. Cette dernière est disponible en boîte de 200 comprimés sécables dans les trois dosages habituels pour cette association (50, 250 et 500 mg).

Le laboratoire Virbac investit le domaine de l’observance globale

Virbac présente aussi sa gamme de comprimés de céfalexine, Rilexine®, dans une nouvelle formulation appétente. Mais au-delà de l’appétence, le laboratoire occupe la place de « l’observance globale ». Car, pour lui, l’(in)appétence n’est pas le seul facteur d’(in)observance. D’autres leviers peuvent (doivent) être actionnés pour que plus de la moitié des prescriptions soient respectées. Des études montrent en effet qu’un quart et jusqu’à la moitié seulement des propriétaires respectent l’ordonnance, des chiffres proches de l’observance en médecine humaine. Le laboratoire multiplie donc les outils pour l’augmenter pour ses médicaments. Les blisters Rilexine® de sept comprimés correspondent à une semaine d’administration. Des carnets de traitement permettent d’informer le propriétaire sur les risques de l’inobservance et de contrôler le suivi thérapeutique. Les pochettes « individuelles » facilitent le déconditionnement par blister des présentations « en vrac ». Elles comportent une notice d’emploi plus courte et plus lisible que les mentions légales obligatoires, etc.

Mais au-delà de ces outils, Virbac souligne que l’observance globale peut être améliorée par l’attitude du vétérinaire et des auxiliaires, via les explications au propriétaire et l’accompagnement dans le suivi. Un coup de téléphone quelques jours après le début du traitement peut ainsi souligner la nécessité de le prolonger au-delà de l’amélioration ou de la guérison clinique apparente…

L’observance rime également avec Observence®

Chez TVM, l’observance s’écrit Observence®. Il s’agit de boulettes appétentes dont la consistance rappelle celle de la pâte à modeler. Chaque boulette permet de dissimuler n’importe quel comprimé pas ou peu appétent en le recouvrant complètement. La prise spontanée est alors facilitée.

TVM présente aussi les deux derniers-nés de sa gamme, le lopéramide (Loperal®) comme anti-diarrhéique symptomatique et le collyre à base d’acide hyaluronique Viskyal®.