L’obligation de la puce est renforcée depuis le 1er janvier

Depuis le 1^er janvier dernier, les chevaux qui participent à une course, à une épreuve d’élevage, à toute compétition ou manifestation organisée par les Haras nationaux, un organisme agréé ou habilité doivent être identifiés par transpondeur. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du renforcement progressif de l’identification électronique des équidés, qui sera effective pour tous à compter du 1^er janvier 2008. Ainsi, cette dernière est déjà requise pour les animaux nés depuis le 1^er janvier 2004. Elle doit alors avoir lieu avant le sevrage et au plus tard le 31 décembre de l’année de naissance. En outre, depuis le 1^er janvier 2005, la pose d’un transpondeur est aussi nécessaire pour les étalons mis à la reproduction.

L’identification est obligatoire pour tous les équidés depuis plusieurs années⁽¹⁾. Tout cheval doit ainsi être accompagné d’un document qui l’atteste et être enregistré dans le système d’information relatif aux équidés des Haras nationaux (Sire). Pour les naissances qui ont lieu en France, l’identification est réalisée avant le sevrage et au plus tard le 31 décembre de l’année de naissance. Elle se fait par relevé signalétique (description des marques naturelles), complété éventuellement par la pose d’un transpondeur, cette dernière concernant un nombre croissant de chevaux. L’hémotype et le typage ADN peuvent également y être intégrés, selon la catégorie d’équidés considérée.

L’implantation du transpondeur se fait du côté gauche de l’encolure

D’un point de vue pratique, la pose d’un transpondeur nécessite le contrôle préalable de l’identité du cheval par le signalement (cette procédure est à mentionner sur la page correspondante du document d’identification) et la vérification de la validité de la vaccination antitétanique. Il convient également de s’assurer qu’aucune autre puce électronique n’a été mise en place précédemment. Chez les équidés, l’implantation se fait du côté gauche de l’encolure, au niveau de la cinquième vertèbre cervicale, et plusieurs centimètres sous la ligne de la crinière.

Une fois l’identification effectuée et le document rempli, un volet de ce dernier est destiné au Sire et un autre au propriétaire de l’animal, le dernier étant archivé par le praticien.

Le numéro d’identification électronique est vérifié à chaque contrôle d’identité du cheval.

Le document d’identification doit accompagner l’animal lors de tous ses déplacements. Pour sa part, la carte d’immatriculation est à mettre à jour lors de tout changement de propriétaire.

• (1) Décret du 5/10/2001.